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Boîte à lanterne

Merlin, 1888 : Giberne des musiciens.

Faire lanterne

France, 1907 : Exagérer en peinture le clair-obscur.

Grinchir à la lanterne

France, 1907 : Voler en s’introduisant par les vasistas d’une boutique.

Lanterne

d’Hautel, 1808 : Long comme une lanterne. Nonchalant ; homme d’une lenteur extrême.
On ne lui fait point accroire que des vessies sont des lanternes. Se dit d’un homme fin, pénétrant, auquel on ne peut en compter facilement.

anon., 1827 : Fenêtre.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Fenêtre.

Bras-de-Fer, 1829 : Fenêtre.

Delvau, 1864 : La nature de la femme, dans laquelle l’homme met sa chandelle — sans la moucher.

Margot s’endormit sur un lit
Une nuit toute découverte,
Robin, sans dire mot, saillît,
Il trouva sa lanterne ouverte.

(Cabinet satyrique.)

Hayard, 1907 : Fenêtre.

France, 1907 : Veuve. On appelait lanterne autrefois les parties sexuelles de la femme. Vieille lanterne, vieille prostituée.

France, 1907 : Ventre. Se taper sur la lanterne, se brosser le ventre, avoir faim.

France, 1907 : Fenêtre.

Lanterne (radouber la)

Rigaud, 1881 : Bavarder.

Lanterne (vieille)

Rigaud, 1881 : Femme galante qui a gagné ses invalides.

Lanterne ou vanterne

Halbert, 1849 : Fenêtre.

Lanterner

d’Hautel, 1808 : Au propre, tarder, marchander, hésiter, être dans l’irrésolution ; impatienter, ennuyer.
Lanterner. Pendre quelqu’un à une lanterne : exécution funeste que le peuple se permettoit fréquemment dans les troubles de la révolution.

Delvau, 1866 : v. n. Temporiser ; hésiter ; marchander et n’acheter rien. Argot du peuple.

Delvau, 1866 : v. a. Ennuyer quelqu’un, le faire attendre plus que de raison, se moquer de lui.

Fustier, 1889 : N’être plus apte aux choses de l’amour.

— Dis-moi, petite… crois-tu que… ? — Dame ! vous savez, monsieur avec mamz’elle, faut pas lanterner… — Ben oui ! mais voilà ! à présent c’est que j’lanterne !…

(Almanach des Parisiennes, 1882)

Virmaître, 1894 : Faire une chose mollement, accomplir un travail à regret : lanterner pour l’achever. Lanterner : synonyme de muser (abréviation de s’amuser). Marcher comme un chien qu’on fouette (Argot du peuple).

Rossignol, 1901 : Faire une chose lentement. Mettre deux heures pour faire un travail de vingt minutes, c’est lanterner.

France, 1907 : N’être plus propre aux joutes amoureuses. Voir Limer.

— Dis-moi, petite… crois-tu que… — Dame ! vous savez, Monsieur, avec Mam’zelle, faut pas lanterner… — Ben oui ! mais voilà ! à présent que je lanterne…

(Gustave Fustier)

France, 1907 : Ennuyer quelqu’un, se moquer de lui.

Et il s’étonna de ne plus éprouver à présent qu’un embêtement vague de mari lanterné. Sûrement non, ce n’était plus la même chose qu’auparavant ; et il soupirait, regrettait de bon temps de leur petit ménage des commencements, dans leur coin de campagne là-bas, alors qu’elle l’attendait venir le soir sur le pas de la porte, après le trimage de la galère, pour lui manger le cou et se rouler dans ses tétins.

(Camille Lemonnier, Happe-Chair)

Lanternerie

d’Hautel, 1808 : Irrésolution, nonchalance, paresse, oisiveté, lenteur que l’on apporte dans une affaire.

Lanternes de cabriolet

Larchey, 1865 : Yeux fort saillants.

Oh ! c’est vrai ! t’as les yeux comme les lanternes de ton cabriolet…

Gavarni.

Delvau, 1866 : s. m. pl. Yeux gros et saillants.

France, 1907 : Yeux gros et à fleur de tête.

Prendre des vessies pour des lanternes

France, 1907 : Se tromper grossièrement ; croire des choses absurdes. « M. le curé essaye de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. » Cette expression est fort ancienne. Rabelais l’employait : « Croyait que nues feussent poelles d’aerain, et que vessies feussent lanternes », dit-il en parlant du jeune Gargantua. On la trouve aussi dans la Farce de maistre Pierre Pathelin par Pierre Blanchut (XVe siècle) :

Me voulez vous faire entendant
De vecies qui ce sont lanternes.


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