Entrée en danse, en joute, en lice, en jouissance (l’)
Delvau, 1864 : Entrer, par la porte des plaisirs, en possession de sa femme ou de sa maîtresse, avec circonstances, dépendances et tous les agréments y attachés.
L’abbesse aussi voulut entrer en danse.
La Fontaine.
Jusqu’à entrer en jouste dix ou douze fois par une nuit.
Brantôme.
Il tardait à notre Jobelin d’entrer en lice.
D’Ouville.
Il suffirait que tous deux tour à tour,
Sans dire mot, ils entrassent en lice.
La Fontaine.
Mais timidité retenait
Le céladon encor novice ;
Beaux discours sans entrer en lice.
Grécourt.
Jouissance
Delvau, 1864 : L’acte vénérien, et ce qu’on y éprouve, qui n’a pas son analogue dans les autres plaisirs humains.
Et regardant la jouissance
Comme un pas dangereux qu’il nous faut éviter.
Grécourt.
Soudain par leur vive jeunesse
Vers la jouissance emportés,
Tous deux des moites voluptés
Boivent la coupe enchanteresse.
Parny.
… il faut de tous ces dons savoir bien te servir,
Savoir les employer à donner du plaisir
À ceux qui dans vos bras cherchent la jouissance.
L. Protat.
Réjouissance
Larchey, 1865 : Os glissé par les bouchers dans la viande pesée à leurs pratiques.
Pour mieux les embêter dans le poids et la réjouissance.
Cabarets de Paris, 1821.
Delvau, 1866 : s. f. Os de bœuf arbitrairement glissés dans la viande pesée par les bouchers.
Virmaître, 1894 : Qui ne réjouit pas du tout la ménagère, lorsque le boucher lui donne plus d’os que de viande (Argot des bouchers).
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