d’Hautel, 1808 : C’est une huître à l’écaille. C’est-à-dire, un niais, un sot, un stupide qui n’est propre à rien.
Delvau, 1864 : Le con qui sent la marée, s’ouvre et se referme sur le doigt du pêcheur ; sa morsure, quoique douce, est parfois venimeuse.
D’une huître qui te plaira fort,
Je vais te montrer les coquilles.
E. Debraux.
Larchey, 1865 : Graillon, imbécile. — Huitrifier : Abrutir.
Il poursuivit de tant de plaisanteries ce qu’il appellait le parti des huîtres.
L. Reybaud.
Delvau, 1866 : s. f. Mucosité expectorée, — dans l’argot des faubouriens, qui prennent les produits des cryptes muqueuses des bronches pour des mollusques acéphales. Faire des huîtres. Cracher beaucoup et malproprement.
Delvau, 1866 : s. f. Imbécile, — dans l’argot du peuple, qui jette volontiers ses coquilles à la tête des gens. Le parti des huîtres. Nom qu’on a donné, sous Louis-Philippe aux députés du centre, gens satisfaits, — et attachés à leurs bancs.
Rigaud, 1881 : Crachat très épais. Huître de poitrinaire, crachat de poitrinaire. — Huître de Varenne, fève. — Huîtres de gueux, escargots à la bourguignonne.
France, 1907 : Nature de la femme Voir Leuclie.
France, 1907 : Imbécile.
Cueilli dans la vitrine d’un marchand de vin, faubourg Montmartre :
Les huîtres sont à l’intérieur.
Les passants lisent l’avis et pressent le pas.
France, 1907 : Expectoration épaisse.