d’Hautel, 1808 : Bagatelle, fadaises, grimaces, minauderie ; bruit, querelle mal fondée.
Voilà bien des histoires. Se dit de ceux qui font des façons, qui se font prier pour des choses qui n’en valent pas la peine.
Faire bien des histoires pour rien. Faire beaucoup de bruit pour peu de choses.
Delvau, 1864 : Le membre viril — que la femme se plaît à étudier avec son ventre ; — quelquefois le con.
— Allons, pas tant de facons, montre-moi ton histoire.
Lemercier de Neuville.
Madame, lui dit il je ne peins que l’histoire
— et quoi mon cher monsieur, n’est-ce donc que cela ?
Peignez toujours, le reste un autre le peindra.
Arm. Séville.
Delvau, 1866 : s. f. Bagatelle, chose de rien, fadaise, — dans l’argot du peuple, qui donne ce nom à tout ce qui n’en a pas pour lui.
Delvau, 1866 : s. f. Visage de campagne que découvrent si volontiers et si innocemment les petits garçons et les petites filles.
Rigaud, 1881 : Le temple de l’amour. Une demoiselle vint trouver, un jour, le peintre David pour faire faire son portrait. — Je ne peins que l’histoire, répondit l’artiste. — Alors, qui me peindra le reste ? demanda la naïve enfant.
France, 1907 : Les parties sexuelles.
Dès l’âge de cinq ans, la petite Sophie s’amusait à montrer son histoire aux polissons de son quartier.
(Les Propos du Commandeur)
Une jeune horizontale se présente chez une de nos célébrités artistiques pour avoir son portrait.
— Mais, Mademoiselle, lui dit le peintre, l’on vous a mal renseignée, je ne suis pas portraitiste, je ne peins que l’histoire.
— Ah ! bien, je ne demande pas mieux que vous me peignez mon histoire, mais qui fera la figure et le reste, alors ?