v. a. Être sifflé, — dans le même argot [des comédiens]. Payer une goutte. Siffler.
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Boire une goutte
v. a. Être sifflé, — dans le même argot [des comédiens]. Payer une goutte. Siffler.
Boire une goutte
Être sifflé. — Payer une goutte, siffler, — dans le jargon des acteurs.
Compte-gouttes
« Ta trousse est ouverte, prends garde de perdre ton compte-gouttes. »
Dégoutter
Quand il pleuvra sur lui il dégouttera sur moi. C’est-à-dire, j’aurai part au bien ou au malheur qui lui arrivera.
À la cour, chez les gens puissans, s’il n’y pleut il y dégoutte. Signifie que s’il n’est pas jours permis d’y espérer une grande fortune, on peut du moins y prétendre à quelqu’avantage.
Goutte
Elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Se dit par métaphore de deux sœurs, de deux personnes qui ont une ressemblance frappante.
C’est une goutte d’eau dans la mer. C’est-à dire, un point imperceptible dans cette affaire.
Aux fièvres et à la goutte, les médecins ne voient goutte. Pour le malheur du genre humain, ce ne sont pas à ces deux fléaux seuls que se bornent leur ignorance et leurs bévues.
Goutte
Employé dans un sens obscène pour désigner le sperme.
Elle sucerait bien la goutte
De quelque gros vit raboulé,
Mais je veux qu’un goujat la foute
Avecun concombre pelé.
Théophile.
Goutte
Ration d’eau-de-vie que les soldats boivent habituellement le matin avant l’appel, et les ouvriers avant l’heure du travail. — Allusion à la petite dose (goutte) d’alcool qu’on prend ou qu’on est censé prendre.
J’appelis ma mère qui buvait sa goutte au P’tit trou.
Rétif, 1783.
Mais pourvu qu’on paie la goutte aux anciens, N’est-ce pas, colonel ?
Gavarni.
Goutte
adv. Peu ou point. N’y voir goutte. N’y pas voir du tout. On dit aussi N’y entendre goutte.
Goutte
s. f. Petit verre d’eau-de-vie, — dans l’argot des ouvriers et des soldats. Marchand de goutte. Liquoriste.
Goutte
Mesure d’eau-de-vie de la capacité d’un décilitre. Prendre la goutte, boire un verre d’eau-de-vie. — Bonne goutte, bonne eau-de-vie. — Pour le peuple tout bon cognac, fût-il à vingt francs la bouteille, est de la bonne goutte.
Goutte (donner la)
Donner à téter. — Demander la goutte, demander à téter en piaillant ou à haute et intelligible voix, comme font les enfants qui ne sont pas encore sevrés à deux ans. La mère dont les mamelles sont presque taries, ne peut plus donner qu’une pauvre goutte à son nourrisson.
Goutte militaire
Sécrétion gonorrhéique qui vient chaque matin au bout du membre viril qui a été à la guerre amoureuse et qui y a été blessé — sans daigner se guérir.
Goutte militaire
Souvenir persistant d’un coup de pied de Vénus.
Payer la goutte (faire)
Siffler, — dans l’argot des coulisses.
Payer la goutte (faire)
Siffler un acteur.
Payer un moos, la goutte (Se faire)
Argot théâtral. Jouer un rôle à emboîtage.
Pisse-trois-gouttes
s. m. Homme qui s’arrête à tous les rambuteaux. On dit parfois : Pisse-trois-gouttes dans quatre pots de chambre, pour désigner un homme qui produit moins de besogne qu’on ne doit raisonnablement en attendre de lui.
Téter une goutte
Faire téter une goutte, à quelqu’un : le battre. Boire une goutte : se noyer. Au régiment quand un soldat est atteint de la nostalgie, les camarades lui disent :
— Tu voudrais bien aller téter une goutte.
Téter une goutte, boire un verre sur le zinc (Argot du peuple). N.
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