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Bouffe-galette

France, 1907 : Budgétivore, sénateur, député, riche bourgeois ; argot populaire.

Les bouffe-galette sont en train d’accoucher d’une loi.

(Le Père Peinard)

Braize, galette, péze, pognon

anon., 1907 : Argent.

Donner du flan, de la galette

Fustier, 1889 : Argot des grecs. Jouer honnêtement.

Fine-galette

Rigaud, 1881 : Élève sans galons, — dans le jargon des Saint-Cyriens.

Galette

Larchey, 1865 : Homme nul et plat ; contre-épaulette portée autrefois par les soldats du centre.

Pour revêtir l’uniforme et les galettes de pousse-cailloux.

La Bédollière.

Aux écoles militaires, une sortie galette est une sortie dont tous les élèves profitent, même ceux qui sont punis.

Delvau, 1866 : s. f. Matelas d’hôtel garni.

Delvau, 1866 : s. f. Imbécile, homme sans capacité, sans épaisseur morale. Argot du peuple.

Rigaud, 1881 : Mauvais petit matelas aplati comme une galette.

Rigaud, 1881 : Individu sans intelligence.

Rigaud, 1881 : Grand, complet, — dans le jargon des Saint-Cyriens.

Rigaud, 1881 : Argent. Boulotter sa galette, manger son argent, — dans le jargon des voyous.

Fustier, 1889 : Petit pain rond et plat qu’on sert dans certains restaurants.

La Rue, 1894 : Matelas. Imbécile. Mauvais soulier. Monnaie.

Virmaître, 1894 : Argent (Argot du peuple). V. Aubert.

Rossignol, 1901 : Argent.

Hayard, 1907 : Argent.

France, 1907 : Nom donné par les saint-cyriens à la contre-épaulette de sous-lieutenant. Il y a une chanson intitulée : La Galette, dont voici une strophe qui donnera l’idée du reste.

Notre galette que ton nom
Soit immortel en notre histoire,
Qu’il soit embelli par la gloire
D’une brillante promotion !

On dit aussi : fine galette.
Autrefois les soldats du centre portaient tous des galettes en guise d’épaulettes.

France, 1907 : Mauvais soulier.

France, 1907 : Mauvais acteur.

… Il est donc très avantageux pour le correspondant de traiter avec des galettes semblables, qui, sans cesse à l’affut de nouveaux engagements, sont obligés d’avoir recours à son entremise.

(Charles Friès, Le Correspondant dramatique)

France, 1907 : Matelas très mince et dur.

France, 1907 : Homme sans valeur, caractère plat comme une galette.

France, 1907 : Fête, dans l’argot des saint-cyriens. Sortie galette, sortie générale, sortie de fête.

France, 1907 : Argent.

—Les femmes, ça sert à quelque chose ou ça sert à rien. Si ça sert à rien, fourrez-les dedans, mais ne vous en servez pas. Non ! ces Messieurs veulent bien rigoler ; puis, quand ils ont casqué, qu’ils en ont eu pour leur argent, ils se plaignent… On dirait qu’ils regrettent leur galette. Faudrait peut-être les prendre à l’œil ! Ça serait pas à faire !… Et le commerce donc !

(Oscar Méténier)

Ô sainte Galette dorée
Devant qui l’on est à genoux,
Par toute la terre adorée,
Bonne sainte, priez pour nous !
Telle est votre toute-puissance
Aux yeux avides des mortels,
Que même en pâte on vous encense
Et qu’on vous dresse des autels.

(Jacques Rédelsperger)

Le lendemain de la fête des Rois, un marmot demande à un autre :
Y avait-il un bébé, hier, dans ta galette ?…
L’autre répond :
— Ah ! ouiche, rien du tout, et j’ai même entendu la nuit, papa qui disait à maman : « Avant d’avoir le bébé, faudrait avoir la galette ! »

(Le Charivari)

Embrassons-nous, ma gigolette,
Adieu, sois sage et travaill’ bien,
Tâch’ de gagner un peu d’galette
Pour l’envoyer à ton pauv’ chien ;
Nous r’tourn’rons su’ l’bord de la Seine,
À Meudon, cueillir du lilas,
Après qu’j’aurai fini ma peine
À Mazas.

(Aristide Bruant)

Bouffer la galette de quelqu’un, manger son argent, le ruiner.

Solange avait à elle environ quatre cents francs d’économies couchés sur un livret de la Caisse d’épargne postale ; de son côté, Camille, pour ne pas être en reste, ni accusé un jour de lui avoir bouffée sa galette, s’ingénia, parvint à tirer une carotte de cinq cents francs à sa famille, peu aisée pourtant et souvent déjà tapée dans les grands prix.

(Paul Alexis)

On dit aussi bonne galette.

Angèle se tenait derrière sa porte. Vous la voyez d’ici : des bas à fleurs, un peigne rose, ouvert du haut en bas, sur des chairs écroulées, et qui se gonflait au courant d’air. Une âcre odeur de musc flottait autour de ses aisselles ; ses cheveux étaient rougis par le fer, et la ligne blanche du maquillage, arrêtée à son cou, faisait paraitre sa graisse plus jaune.
— C’est vrai, me dit-elle, mon mignon, que tu veux m’apporter ta bonne galette ?

(Hugues Le Roux)

Galette (avoir ou toucher de la)

Merlin, 1888 : Avoir ou recevoir de l’argent. On dit aussi : avoir de la douille.

Galettes

Rigaud, 1881 : Souliers ramassés dans la rue par les chiffonniers et vendus deux sous la paire aux ribouiseurs.

Mangeur de galette

Delvau, 1866 : s. m. Homme qui trahit ses camarades pour de l’argent.

Rigaud, 1881 : Celui qui bat monnaie au moyen de dénonciations. — Fonctionnaire ami du pot de vin.

France, 1907 : Dénonciateur, mouchard. Galette est, en ce cas, le synonyme de morceau.

Miché galetteux

France, 1907 : Miché qui a de l’argent ; autrement dit, miché sérieux.

Il n’y a pas au Conservatoire une seule gamine de quinze ans qui, au bout de six mois, ne pense à avoir un miché galetteux pour lui fourrer du luxe…

(Victorien du Saussay, L’École du vice)

Plâtre, galette, pèze

anon., 1907 : Argent.


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