AccueilA B C D E F G H I J K L M N O ΠP Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Facebook

Share

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Entrez le mot à rechercher :
  Mots-clés Rechercher partout 


Agaillardir (s’)

d’Hautel, 1808 : Pour se divertir, se mettre en belle humeur ; se réjouir, devenir plus libre, s’émanciper.

Arlogaille

Rossignol, 1901 : Argot.

Égailler les cartes

Fustier, 1889 : Les étaler. Argot des cercles.

France, 1907 : Les disperser. Cette expression vient d’un terme militaire signifiant : se disperser en tirailleurs.

Ces deux officiers devaient prendre à propos les chouans en flanc et les empêcher de s’égailler. Ce mot du patois de ces contrées exprime l’action de se répandre dans la campagne, où chaque paysan allait se porter de manière à tirer les bleus sans danger ; les troupes républicaines ne savaient plus alors où prendre leurs ennemis.

(Balzac, Les Chouans)

Engailleur

La Rue, 1894 : Trompeur.

France, 1907 : Trompeur.

Gâfe à gail

Hayard, 1907 : Garde à cheval.

Gaffe à gail

France, 1907 : Gendarme à cheval, garde municipal.

Gail

un détenu, 1846 : Cheval.

Delvau, 1866 : s. m. Cheval, — dans l’argot des souteneurs de filles et des maquignons. Quelques Bescherelle de Poissy veulent qu’on écrive gaye et d’autres gayet.

Boutmy, 1883 : s. m. Cheval.

Hayard, 1907 : Cheval.

Gail, gaillière

anon., 1907 : Cheval, jument.

Gail, gayet

Rigaud, 1881 : Cheval, — dans l’ancien argot. Remis en circulation depuis quelque temps, principalement par les maquignons.

France, 1907 : Cheval ; du vieux français galier.

Gail, gayet, gaillon

La Rue, 1894 : Cheval.

Gaillard à trois brins

France, 1907 : Vieux matelot, loup de mer.

J’ai travaillé, mangé, gagné mon pain parmi
Des gaillards à trois brins qui me traitaient de mousse.

(Jean Richepin, La Mer)

Gaillard d’arrière

France, 1907 : Derrière.

Un sultan, s’ennuyant, dit un matin à sou bouffon :
— Il faut, sous peine de décapitation, qu’avant la fin du jour tu me fasses la plus grande injure qu’on puisse faire à un sultan, et qu’aussitôt tu trouves, pour ton excuse, une injure plus grande encore.
Le fol, qui tenait à sa tête, comme sa tête tenait à lui, ne la perdit pas.
Il laisse tomber vigoureusement sa main sur le gaillard d’arrière du tyran turc.
Puis :
— Mille pardons, maître, je croyais taper sur celui de la sultane.

(Le Grelot)

Gaillarde

Delvau, 1866 : s. f. Fille ou femme à qui les gros mots ne font pas peur et qui se plaît mieux dans la compagnie des hommes que dans la société des femmes. Argot des bourgeois.

Gaillardes

Virmaître, 1894 : Joues (Argot des voleurs). V. Jaffles.

France, 1907 : Joues.

La grosse Stéphanie avait de belles gaillardes, mais je leur préférais son gaillard d’arrière.

(Les Propos du Commandeur)

Gaille

Clémens, 1840 : Cheval.

M.D., 1844 : Un cheval.

France, 1907 : Chèvre ; du patois lorrain.

Gaillon

Rigaud, 1881 : Cheval. C’est une forme nouvelle de gail, gaye. Les cochers de fiacre appellent leurs chevaux tantôt des gaillons, tantôt des canards.

France, 1907 : Cheval. Voir Gail.

Gaillonnerie

France, 1907 : Écurie.

Gogaille

d’Hautel, 1808 : Faire gogaille ; être en gogaille. Signifie faire débauche, faire un repas joyeux ; être en frairie.
De la gogaille. Se dit par mépris du vin de mauvaise qualité.

Delvau, 1866 : s. f. Repas joyeux et plantureux.

France, 1907 : Festin, de gogue.

Avec vous je faisais gogaille
Et j’étais comme un rat en paille.

(Scarron, Virgile travesti)

Graigaille

France, 1907 : Pain.

Ragaillardir

d’Hautel, 1808 : Rajeunir, réjouir, donner de la gaieté.

Regaillardir

d’Hautel, 1808 : Pour réjouir, divertir, rendre enjoué, mettre en bonne humeur.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique