Larchey, 1865 : Confondre.
Aux gardes du commerce !… Que le bon Dieu les patafiole !…
Gavarni.
V. pour l’étymologie de ce mot le Magasin pittoresque, t. II, p. 247.
Delvau, 1866 : v. a. Confondre — dans l’argot du peuple. Ce verbe ne s’emploie ordinairement que comme malédiction bénigne, à la troisième personne de l’indicatif : — « Que le bon Dieu vous patafiole ! »
Rigaud, 1881 : Confondre. — Que le bon Dieu vous patafiole ! — Enlever. Que le diable le patafiole !
La Rue, 1894 : Confondre.
France, 1907 : Écraser, anéantir. Ce mot employé dans nombre de provinces, outre Paris, est l’antiphrase de bénir. L’on s’en sert presque exclusivement dans cette phrase : « Que le bon lieu vous patafiole ! » En Bourgogne, patafioler signifie ennuyer. Le même patois a également affioler pour faire enrager, rendre fou, corruption évidente d’affoler. Charles Nisard explique la syllabe pat par cette expression : « Que le bon Dieu ne pas t’affiole. » Ce qui serait justement le sens contraire de ce qu’on lui donne.