Larchey, 1865 : Enivrer. V. Paf.
Rigaud, 1881 : Griser ; c’est un dérivé de paf.
France, 1907 : Enivrer.
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Empaffer
Larchey, 1865 : Enivrer. V. Paf.
Rigaud, 1881 : Griser ; c’est un dérivé de paf.
France, 1907 : Enivrer.
Empaffer (s’)
d’Hautel, 1808 : Se gorger de viandes ; se soûler, faire débauche de vin.
Il est joliment empaffé. Pour, il est complètement ivre.
Paffer, empaffer
Larchey, 1865 : Enivrer.
Au milieu de cette plèbe bariolée qui se paffe de vin bleu.
Delvau.
Nous allons à la Courtille nous fourrer du vin sous le nez, quand nous sommes bien empaffés.
Vidal, 1838
Viennent de Paf qui représentait au dix-huitième siècle la goutte d’aujourd’hui ; comme elle, paf s’appliquait surtout à l’eau-de-vie. En voici de nombreux exemples.
Viens plutôt d’amitié boire nous trois un coup de paffe.
Vadé, 1758.
Voulez-vous boire une goutte de paf. — J’voulons bien. — Saint-Jean, va nous chercher d’misequier d’rogome.
1756, l’Écluse.
Il m’proposit le paf. Ça me parlit au cœur si bien, que j’y allis… dans une tabagie de la rue des Boucheries, où que j’bure du ratafia après le coco.
Rétif, 1778, Contemp., 1783.
Il doit y avoir parenté entre le paf du dix-huitième siècle et l’eau d’aff de l’argot moderne.
Tu vas me payer l’eau d’aff ou je te fais danser.
E. Sue.
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