Hayard, 1907 : Avouer.
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Aller à crosse
Hayard, 1907 : Avouer.
Crocher, crosser
Rigaud, 1881 : Sonner. — Faire crosser sa braise, faire sonner son argent. — Se crocher, se battre, pour se crocheter.
Crosse
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Heure. Voilà cinq crosses et une mèche qui plombent, voilà cinq heures et demie qui sonnent.
Larchey, 1865 : Ministère public (Vidocq). — Il frappe (crosse) les accusés.
Delvau, 1866 : s. f. Avocat général, ministère public, — dans l’argot des voleurs. Ils disent aussi Crosseur.
La Rue, 1894 : Receleur. Le ministère public.
Crosse, crosseur
Rigaud, 1881 : Ministère public. — Sonneur de cloches.
Hayard, 1907 : Avocat général.
France, 1907 : Avocat général, accusateur public. Crosser, médire, tourmenter.
Crosse, crossin
Rigaud, 1881 : Recéleur.
France, 1907 : Recéleur.
Crosser
d’Hautel, 1808 : Au figuré, maltraiter quelqu’un de paroles ; lui dire des choses injurieuses et outrageantes.
On dit aussi d’un homme impertinent, vil et méprisable : c’est un homme à crosser à coups de pied.
Bras-de-Fer, 1829 : Sonner.
Larchey, 1865 : Sonner. — Mot à mot : frapper sur l’airain.
Quand douze plombes crossent, les pègres s’en retournent au tapis de Montron.
(Vidocq)
Delvau, 1866 : v. n. Sonner, — dans le même argot [des voleurs]. Douze plombes crossent : il est midi ou minuit.
La Rue, 1894 : Sonner. Médire. Se crosser, se battre.
Rossignol, 1901 : Abîmer, vilipender, dire du mal de quelqu’un.
France, 1907 : Sonner, jaser.
Quand douze plombes crossent,
Les pègres s’en retournent
Au tapis de Montron.
(Vidocq)
France, 1907 : Recéler.
Crosser quelqu’un
Delvau, 1866 : v. a. Médire de lui avec violence, user ses crocs contre sa réputation, — ou jouer avec elle comme les enfants avec la pierre qu’ils chassent devant eux avec la crosse.
Crosseur
Clémens, 1840 : Celui qui n’approuve pas les mauvaises actions.
un détenu, 1846 : Récalcitrant.
Delvau, 1866 : s. m. Sonneur de cloches.
Virmaître, 1894 : L’avocat général (Argot des voleurs). V. Bêcheur.
Rossignol, 1901 : Avocat général ; ministère public qui crosse sur l’accusé qu’il veut faire condamner.
France, 1907 : Sonneur de cloches.
Évêque d’or, crosse de bois
France, 1907 : Ce dicton, auquel on ajoute crosse d’or, évêque de bois, est encore en usage en province. On sait que la crosse de l’évêque représente la houlette du pasteur ; et c’était par le fait, dans les premiers temps du christianisme, un simple bâton que l’on remettait dans l’assemblée des fidèles, insigne de ses fonctions pastorales, à l’évêque où surveillant que l’on venait d’élire. C’était alors une dignité purement honorifique donnée à celui jugé le plus digne. Mais plus tard, quand à ces fonctions s’attachèrent de gros émoluments, avec la fortune diminua la vertu. La crosse, simple bâton ayant la forme d’un T et qui servait à s’appuyer, devint un luxueux sceptre, et de même que la crosse de bois devint crosse d’or, l’évêque d’or devint évêque de bois. C’est ce qui s’exprimait en latin : episcopus aureus, pedum ligneum ; episcopus ligneus, pedum aureum.
Porter la crosse de saint Nicolas
France, 1907 : Expression équivalente au XIIIe siècle et aux suivants, à coiffer sainte Catherine.
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