Rigaud, 1881 : Femme stupide. — Les filles de maison appliquent cette épithète aux femmes honnêtes aussi bien qu’aux filles insoumises qui, d’après ces cloîtrées de la prostitution, ne comprennent pas mieux leurs intérêts les unes que les autres. Pour elles, hors de la maison, pas de salut, pas d’esprit de conduite.
Devant les étrangers et surtout devant des jeunes gens ou des hommes à conversation libre et plaisante, elles (les filles publiques) vantent leur savoir-faire, elles reprochent à leurs camarades leur impéritie, et leur donnent ains ; le nom de conasse, expression par laquelle elles désignent ordinairement une femme honnête.
(Parent-Duchatelet, De la Prostitution.)
Virmaître, 1894 : Fille peu au courant du métier, qui raccroche à n’importe quel prix (Argot des souteneurs).
Rossignol, 1901 : Prostituée ainsi nommée par les autres filles, parce qu’elle n’est pas inscrite à la police sur les registres de la prostitution.