d’Hautel, 1808 : Compagnon de malheur. Ouvrier inhabile et sans dextérité.
Travailler à dépêche compagnon. Pour dire à la hâte, sans soin, sans aucune précaution ; bousiller.
Ils vivent ensemble comme compères et compagnons. Se dit de deux hommes qui, quoique d’une condition bien différente, vivent mutuellement dans une très-grande familiarité.
Traiter quelqu’un de pair à compagnon. En user fort librement avec lui.
Delvau, 1864 : Le membre viril, qui naît avec l’homme et meurt avec lui.
Mignonne, jour et nuit je suis importuné
D’un petit compagnon qui quand et moi fus né.
Théophile.
Le compagnon, étant de taille énorme,
Foula comme il faut le castor.
Piron.
Boutmy, 1883 : s. m. Camarade de rang. Dans les ateliers, les rangs sont disposés pour deux compositeurs ; chacun des deux est le compagnon de l’autre : Dis donc, mon compagnon, prête-moi ta pointe.