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Compagnon

d’Hautel, 1808 : Compagnon de malheur. Ouvrier inhabile et sans dextérité.
Travailler à dépêche compagnon. Pour dire à la hâte, sans soin, sans aucune précaution ; bousiller.
Ils vivent ensemble comme compères et compagnons. Se dit de deux hommes qui, quoique d’une condition bien différente, vivent mutuellement dans une très-grande familiarité.
Traiter quelqu’un de pair à compagnon. En user fort librement avec lui.

Delvau, 1864 : Le membre viril, qui naît avec l’homme et meurt avec lui.

Mignonne, jour et nuit je suis importuné
D’un petit compagnon qui quand et moi fus né.

Théophile.

Le compagnon, étant de taille énorme,
Foula comme il faut le castor.

Piron.

Boutmy, 1883 : s. m. Camarade de rang. Dans les ateliers, les rangs sont disposés pour deux compositeurs ; chacun des deux est le compagnon de l’autre : Dis donc, mon compagnon, prête-moi ta pointe.

Mère des compagnons

France, 1907 : Aubergiste qui reçoit les ouvriers appartenant à certains métiers, et leur procure le gite et le couvert jusqu’à ce qu’ils aient trouvé de l’ouvrage.

Riflard (compagnon du)

Rigaud, 1881 : Aide-maçon. — En terme de maçon, le riflard est la pelle dont ils se servent ; d’où le surnom de compagnon du riflard.

Saint Antoine (compagnon de)

France, 1907 : Cochon.

Sous les superbes harnais
Au bois ballade la diva
Peinturlurée ;
Elle rit à ce frais décor ;
Hier pourtant elle était encor
Dans la purée.
Mais il s’est enfui le guignon,
Et, grâce à certain compagnon
De saint Antoine
Qui l’idolâtre sans lapin,
Elle gagne aisément son pain
Et ton avoine.

(Semiane)

Faire comme de pourceau de saint Antoine, se fourrer partout. Dicton appliqué aux parasites et pique-assiettes et qui fait allusion aux cochons d’une grande abbaye du Dauphiné, l’abbaye de Saint-Antoine de Viennois, qui, une clochette au cou pour les faire reconnaitre, allaient vagabonder dans les villages voisins, entraient dans chaque maison pour y manger sans qu’on osât les chasser par respect du saint auquel ils étaient voués. On dit, dans le Midi, d’un individu qui va de tous côtés, par monts et par vaux : coureur comme le porc de saint Antoine. Voir Mal Saint-Antoine.


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