Delvau, 1864 : Prendre son café aux deux colonnes, c’est-à-dire gamahucher une femme. Le con sert le café au lait ; les deux jambes sont là, pour la forme, et ne servent que d’enseigne : aux Deux Colonnes.
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Café des deux colonnes
Delvau, 1864 : Prendre son café aux deux colonnes, c’est-à-dire gamahucher une femme. Le con sert le café au lait ; les deux jambes sont là, pour la forme, et ne servent que d’enseigne : aux Deux Colonnes.
Colonne
Delvau, 1864 : Le membre viril, que nous sommes bien plus fiers de regarder ou de montrer à une femme que d’être Français.
Colonne (avoir chié la)
Rigaud, 1881 : Être très malin, très adroit dans son métier, — jargon des ouvriers du fer. — C’est pas toi qu’a chié la colonne, gros malin. — Non, c’est ta sœur !
Colonne (chapeau en)
France, 1907 : Chapeau militaire dont les pointes se redressent sur le front et sur la nuque. C’est la coiffure des généraux et de l’état-major, le contraire du chapeau eu bataille, comme le portent les gendarmes. On dit aussi frégate.
Colonne (faire sa)
Rigaud, 1881 : Faire le fier, se redresser avec orgueil. Mot à mot : faire sa colonne Vendôme.
T’as pas bientôt fini de faire ta colonne Vendôme !
(P.Mahalin, Les Monstres de Paris.)
Colonne (n’avoir pas chié la)
France, 1907 : Être dépourvu de talent. Démolir la colonne, uriner.
Colonne (se polir la)
Rigaud, 1881 : Se livrer au culte d’Onan.
Déboulonner sa colonne
Virmaître, 1894 : Mourir. Cette expression n’est employée que depuis 1871, lorsque les communards jetèrent la colonne Vendôme par terre parce qu’elle gênait Courbet (Argot du peuple).
France, 1907 : Mourir. Allusion à la colonne Vendôme que Courbet voulait faire déboulonner et que les communards renversèrent.
Descendre son crayon sur la colonne
Rigaud, 1881 : Administrer une volée de coups de canne, — dans le jargon des voyous.
Hôtel des quatre colonnes
France, 1907 : Salle du Dépôt de la Préfecture de police, dont quatre colonnes supportent les voûtes.
Hotel des quatre colonnes (l’)
Virmaître, 1894 : Salle commune du Dépôt de la préfecture de police où sont enfermés les prévenus, voleurs, souteneurs et vagabonds. La raison de ce nom est que quatre colonnes supportent les voûtes de cette salle (Argot des voleurs). N.
Vendôme (avoir astiqué la colonne à la gourmette)
Merlin, 1888 : Fumisterie de loustic s’adressant à un bleu.
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