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Collant

Larchey, 1865 : Dont on ne peut se débarrasser.

Nous sommes rabibochés. C’est une femme collante.

L. de Neuville.

Delvau, 1866 : adj. Ennuyeux, — dans l’argot des petites dames, qui n’aiment pas les gens qui ont l’air de les trop aimer.

Rigaud, 1881 : Pantalon collant. Le collant a contribué au succès de bien des acteurs auprès des femmes sensibles qui jugent du fond sur la forme.

Est-ce là, oui ou non, le triomphe du fascinateur des femmes, la véritable ovation de l’homme qui a su exploiter à son profit le fanatisme du beau sexe pour le collant ?

(Paris-Faublas.)

Merlin, 1888 : Caleçon.

France, 1907 : Pantalon.

Plus il y a les cocottes, sur lesquelles on dit des horreurs ; il paraît que ce sont des personnes très inconvenantes. On en a vu qui se faisaient payer les petits chevaux par un monsieur, et quand elles vont se baigner, elles mettent des collants !

(Gil Blas)

On ne l’avait jamais vue que vêtue de deuil, — ce deuil qui seyait si bien à ses flavescentes torsades et à la mate blancheur de son teint ; — en corsage tout uni, moulant à ravir, comme un collant, sa plantureuse et débordante poitrine.

(Albert Cim, Demoiselles à marier)

France, 1907 : Amoureux ou individu gênant, difficile à éconduire. On dit dans le même sens : une maîtresse, une femme collante.

Collant, collante

Rigaud, 1881 : Homme, femme dont on ne peut se débarrasser facilement, qui s’attache à vous comme de la colle. — Dans l’antiquité, Phèdre a été un beau modèle de femme collante.

Collante (appliquer une)

France, 1907 : Sorte de filouterie au jeu, expliquée ainsi dans le Monde où l’on triche, d’Hogier-Grison :

Méfiez-vous d’un banquier qui, ayant dit : Il y a une « suites » ! se lève et laisse sa poignée de cartes devant lui, face au tapis, sans la remettre contre le « marbre ». Il se peut que ce soit un joueur honnête, mais il se peut que ce soit un complice du joueur qui prend, qui voit la « suite ». Lorsque les jeux sont faits, que les enjeux lui conviennent, il prend la place du banquier, et, prenant les cartes laissées par son devancier, il y applique une douzaine de cartes préparées, dissimulées dans sa main ! Cela se nomme : appliquer une collante.


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