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Bâton de cire

Delvau, 1866 : s. m. Jambe, — dans le même argot [des voleurs].

France, 1907 : Jambe molle.

Bâton de cire, bâton de chaise

Rigaud, 1881 : Jambe, — dans le jargon des voleurs, et bâton de tremplin chez les saltimbanques.

Bâton de cire, de chaise

La Rue, 1894 : Jambe.

Cire

d’Hautel, 1808 : On dit facétieusement d’un homme qui a les yeux chassieux, remplis d’humeurs, qu’il fait de la cire.
Il est jaune comme de la cire.
Pour, il a le teint bilieux et safrané.
Il est mou comme de la cire. Se dit d’un homme pusillanime, sans vigueur, sans caractère et sans énergie.
C’est une cire molle. C’est-à-dire, il reçoit toutes les impressions qu’on veut lui donner.
Il fond comme la cire au soleil. Pour, il maigrit, il change sensiblement.
Un nez de cire. Pour un nez bien formé.
Cela lui vient comme de cire. Fort à propos.

Ciré

Rigaud, 1881 : Nègre, — dans le jargon du peuple.

France, 1907 : Nègre, surnommé aussi : boîte à cirage, boule de neige, bille de pot-au-feu, bamboula.

Cire (vol à la)

Rigaud, 1881 : Ce vol était cultivé avec un certain succès dans les restaurants de premier ordre, avant l’invention du ruolz. Un voleur s’attablait, escamotait un ou deux couverts d’argent, les collait sous la table au moyen d’un emplâtre de poix ou de cire, et un compère était chargé de vernir les recueillir. Depuis, le même procédé s’est renouvelé, avec une variante, dans les établissements où le ruolz n’avait pas encore remplacé l’argenterie. Les filous se chargeaient de la substitution. Aujourd’hui que tous les restaurants emploient le ruolz, ces aimables industriels ont dû chercher autre chose. Ils n’ont pas été loin. Ils emportent le ruolz.

France, 1907 : Ce genre de vol est maintenant rare depuis que, dans les restaurants les plus luxueux, le ruolz a remplacé l’argenterie. Le voleur procédait ainsi : il plaquait sous la table où on le servait le plat d’argent préalablement enduit de cire, puis s’en allait. Si l’on remarquait la disparition de l’objet et qu’on l’accusât, il s’indignait, demandait à être fouillé et finalement recevait les excuses du patron. Bientôt après, un compère s’asseyait à la même table et décollait l’objet.

Cire aux yeux (avoir de la)

Rigaud, 1881 : Ne pas être clairvoyant, perspicace.

Mais n’ayant pas de la cire aux yeux, il continua simplement à voir clair.

(Cladel, Ompdrailles, Le Tombeau des lutteurs, 1879.)

Cirer

d’Hautel, 1808 : Bien retapé et bien ciré. Se dit par raillerie d’un petit maître, d’un homme qui affecte une propreté ridicule.
Ils sont égaux comme cire. Se dit de deux personnes dont le physique et le moral sont absolument semblables.

Fustier, 1889 : Faire un éloge outré de quelqu’un ou de quelque chose.

France, 1907 : Louanger, flatter quelqu’un.

Cirer en fourrier (se)

Rigaud, 1881 : Frotter ses souliers entre les planches de son lit et sa paillasse, afin de leur donner une apparence de propreté, — dans l’argot du régiment. (Bernadille, Le Français.)

Cireur

Virmaître, 1894 : Vol à la cire. Voleur qui barbotte les couverts dans les rares restaurants où l’on se sert encore d’argenterie. Il s’attable, déjeune tranquillement, puis, profitant du mouvement occasionné par le service, il colle adroitement avec de la cire un couvert sous la table, puis s’en va tranquillement. Quelques instants plus tard un complice vient s’asseoir à la même table et fourre le couvert dans sa poche. Ce vol est sans danger, si on s’aperçoit de la soustraction, le voleur demande que l’on le fouille, comme on ne trouve rien on lui fait des excuses (Argot des voleurs).

France, 1907 : Voleur à la cire.

Cireux

d’Hautel, 1808 : Pour chassieux. Sobriquet que l’on donne à celui qui a les yeux remplis d’humeurs et de chassie.

Delvau, 1866 : adj. et s. Qui a delà chassie, de la cire aux yeux.

Virmaître, 1894 : Qui a de la cire aux yeux. Dans le peuple on dit de celui qui est afiligé de cette infirmité qu’il fournit les cierges au Sacré-Cœur (Argot du peuple).

France, 1907 : Personne qui a les yeux chassieux.

Occire

d’Hautel, 1808 : Tuer, assommer, assassiner, arracher là vie à quelqu’un.
Il est occis. Pour, il est mort, il est tué.

Scire volunt omnes, mercedem solvere nemo

France, 1907 : Tous veulent le savoir, personne ne veut payer. Locution latine tirée de Juvénal et qui a cessé d’être en usage puisqu’on donne à tous le savoir gratis, du moins le savoir nécessaire pour se débrouiller dans la vie.


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