M.D., 1844 : Nom.
Delvau, 1864 : La nature de la femme, qui est en effet l’ombilic du monde ; tout part de là, et tout y est ramené, — On dit aussi, mais c’est une superfétation : Centre de délices.
D’un seul coup, Rose rejeta la couverture ; il ne s’attendait pas à nous voir totalement nues, et nos mains placées au centre de la volupté.
(Rideau levé.)
Celle des deux qui triomphait par ses gestes et sa débauche, voyait tout à coup sa rivale éperdue fondre sur elle, la culbuter, la couvrir de baisers, la manger de caresses, la dévorer — jusqu’au centre la plus secret des plaisirs, se plaçant toujours de manière à recevoir les mêmes attaques.
(Gamiani.)
Larchey, 1865 : Nom. — Centre à l’estorgue : faux nom. V. Estorgue. — Coquer son centre : Donner son nom. (Vidocq). — V. Ravignolé.
Delvau, 1866 : s. m. Nom, — dans l’argot des voleurs, qui savent que le nom est en effet le point où convergent les investigations de la police, et qui, à cause de cela, changent volontiers de centre. Centre à l’estorgue. Faux nom, sobriquet. Centre d’altèque. Nom véritable.
Rigaud, 1881 : Nom. — Centre à l’estorgue, faux centre, faux nom, sobriquet, — dans le jargon des voleurs.
La Rue, 1894 : Nom. Taroquer son centre. Signer son nom. Centre à blanc. Faux nom.
Virmaître, 1894 : Nom. Quant une personne donne un faux nom, c’est un centre à l’estorgue (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Nom. Celui qui est arrêté et qui donne un faux nom a donné un faux centre.
Hayard, 1907 : Nom.
France, 1907 : Nom ; argot des voleurs. Centre à blanc ouà l’estorgue ou sous la neige, faux nom. Centre d’altèque, véritable nom. Coquer son centre, donner son propre nom. C’est aussi l’état civil.