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Andouille des carmes (l’)

Delvau, 1864 : Le membre viril.

Bander comme un carme

Delvau, 1864 : Bander très fort, comme savaient bander jadis les carmes, chaux ou déchaux, — chauds surtout, — grâce à la continence qu’ils étaient forcés d’observer.

Carme

un détenu, 1846 : Argent monnayé.

Halbert, 1849 : Miche.

Delvau, 1866 : s. m. Miche de pain, — dans le même argot [des voleurs].

Delvau, 1866 : s. m. Argent, — dans l’argot des voleurs. Quelques étymologistes veulent qu’on écrive et prononce carle, — probablement par contraction de carolus.

Rigaud, 1881 : Argent. — Carmer, donner de l’argent. — Carme à l’estoque, ou carme à l’estorgue, fausse monnaie.

Virmaître, 1894 : Argent (Argot des souteneurs). V. Aubert.

Rossignol, 1901 : Argent.

Hayard, 1907 : Argent.

France, 1907 : Argent, miche de pain.

— Minute, la commère, faut pas s’emballer. Vous avez un béguin pour moi, c’est parfait. Nous f’sons des cornes au papa, c’est encore mieux ; mais là, entre nous, vous avez deux fois l’âge de bibi, et dame, faut combler la différence en belle et bonne galette. Quand on n’a plus ses dix-huit printemps, faut abouler du carme. Pas d’argent, pas d’amour.

(Michel Morphy, Les Mystères du crime)

Carme à l’estoque

Hayard, 1907 : Fausse monnaie.

Carme à l’estorgue

Virmaître, 1894 : Fausse monnaie (Argot des voleurs).

France, 1907 : Fausse monnaie.

Carme, carle

La Rue, 1894 : Argent. Carmer, payer.

Carmer

Delvau, 1866 : v. n. Payer, faire des effets de poche.

Virmaître, 1894 : Payer (Argot des voleurs). V. Billancher.

Rossignol, 1901 : Payer.

Hayard, 1907 : Payer.

France, 1907 : Payer.

Décher du carme

France, 1907 : Donner de l’argent.

Douiller, douiller du carme

Rigaud, 1881 : Donner de l’argent, payer, — dans le jargon des voleurs. Encore un qui ne douille pas souvent avec les aminches : faut toujours lui rincer le bec !

Eau des carmes

Delvau, 1864 : Le sperme.

En dépit de mes larmes,
Négligeant mes appas,
Tu vends de l’eau des Carmes…
Mais… ne m’en offre pas !

Louis Protat.

Faire du carme

France, 1907 : Gagner de l’argent.

Allons !… au r’voir, mosieu l’gendarme,
Vous l’voyez ben, j’ai-z-un métier
Avec quoi que j’me fais du carme.

(Aristide Bruant)

Peloter le carme

Virmaître, 1894 : On sait que les changeurs, pour attirer les regards, placent dans leurs vitrines des sébiles remplies d’or ; les pauvres diables s’arrêtent a contempler ces richesses comme le savoyard mange son pain à l’odeur des cuisines du Café Anglais. Ils pelotent le carme… moralement (Argot du peuple).

France, 1907 : Contempler d’un œil avide l’or et les billets de banque que les changeurs étalent dans leur vitrine à la convoitise des passants.

Vacarme

d’Hautel, 1808 : Charivari, tumulte, tapage, bruit, litigieux et extraordinaire.


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