Larchey, 1865 : Tabac à fumer. — Allusion à un tabac haché plus gros, dit de soldat, qui est vendu a un prix moindre.
Un fumeur très-ordinaire brûle à lui seul son kilogramme de caporal par mois, cent francs par an au bas mot, dont soixante-dix pour le Trésor.
A. Luchet.
Delvau, 1866 : s. m. Tabac de la régie.
Rigaud, 1881 : Tabac à fumer. Ainsi désigné primitivement par les soldats pour le distinguer du tabac de cantine. Le caporal est, pour le soldat, du tabac supérieur, du tabac gradé, d’où le surnom.
France, 1907 : Tabac à fumer.
Mon brûle-gueule à la couleur d’ébène,
De caporal, moi, j’aime ton tabac ;
De ces mignons, sous ta brûlante haleine,
Défailleraient le débile estomac.
(Le vieux Quartier Latin)
France, 1907 : Coq ; argot des voleurs.