Brindezingue
Delvau, 1866 : s. m. Étui en fer-blanc, d’un diamètre peu considérable et de douze à quinze centimètres de longueur, dans lequel les voleurs renferment une lame d’acier purifié, taillée en scie, et à trois compartiments, qui leur sert à couper les plus forts barreaux de prison. Comment arrivent-ils à soustraire cet instrument de délivrance aux investigations les plus minutieuses des geôliers ? C’est ce qu’il faut demander à M. le docteur Ambroise Tardieu, qui a fait une étude spéciale des maladies de la gaîne naturelle de cet étui.
La Rue, 1894 : Ivre.
France, 1907 : « Étui en fer-blanc, d’un diamètre peu considérable et de douze à quinze centimètres de longueur, dans lequel les voleurs renferment une lame d’acier purifié taillée en scie, et à trois compartiments, qui leur sert à couper les plus forts barreaux de prison. » (Alfred Delvau.)
Le brindezingue se dissimule ordinairement dans l’anus.
Brindezingue (chez le)
anon., 1907 : Chez le marchand de vin.
Brindezingues
d’Hautel, 1808 : Être dans les brindezingues. Signifie avoir une pointe de vin, être en gaieté ; être à demi gris.
Brindezingues (être dans les, se mettre dans les)
Rigaud, 1881 : Être, se mettre en état d’ivresse.
Brindezingues (être dans les)
Larchey, 1865 : Être ivre. Mot à mot : avoir trop bu à la santé des autres.
Tiens, toi, t’es déjà dans les brindezingues.
Vadé, 1756.
Du vieux mot brinde : toast.
Ces grands hommes firent tant de brindes à vostre santé et à la nostre, qu’ils en pissèrent chacun plus de dix fois.
Lettre curieuse envoyée au cardinal Mazarin par ses nièces. — Paris, 1651.
Delvau, 1866 : Être complètement ivre. Argot des faubouriens.
France, 1907 : Être ivre ; du vieux mot français brinde, qu’on a remplacé, à tort, par son synonyme anglais toast.
Mettre en brindezingue (se)
Virmaître, 1894 : Faire la noce. Être dans les brindezingues : être pochard (Argot du peuple). N.
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