AccueilA B C D E F G H I J K L M N O ΠP Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Facebook

Share

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Entrez le mot à rechercher :
  Mots-clés Rechercher partout 


Aimer comme ses petits boyaux

Rigaud, 1881 : Ressentir une vive affection.

France, 1907 : Le ventre étant la divinité de la plupart des êtres humains, ainsi que l’a constaté Hugo,

Le ventre est dieu, le ventre est roi.

cette expression s’est trouvée naturellement pour définir le superlatif de l’affection.

Aimer quelqu’un comme ses petits boyaux

Delvau, 1866 : v. a. l’aimer extrêmement. — Argot du peuple. On dit aussi Aimer quelqu’un comme la prunelle de ses yeux.

Avoir toujours des boyaux vides

Delvau, 1866 : v. a. Avoir toujours faim, — dans l’argot du peuple.

Bourre-boyaux

France, 1907 : Gargote.

Bourre-boyaux, bourboyaux

Rigaud, 1881 : Gargote.

Boyau

d’Hautel, 1808 : Je sens mes boyaux qui crient. Pour, je commence à avoir besoin ; je sens que voilà bientôt l’heure du repas qui arrive.
Râcler le boyau. Pour dire jouer mal du violon ou de quelqu’autre instrument à corde.
Il a toujours six aunes de boyaux de vides. Se dit d’un goinfre, d’un gouliafre, d’un homme qui est toujours prêt à manger.
Rendre tripes et boyaux. Regorger, vomir excessivement.
Aimer quelqu’un comme ses petits boyaux. Voy. Aimer.

Delvau, 1864 : Le membre viril, qui semble sortir du ventre — et qui y rentre quelquefois, au grand déplaisir de la femme.

Lorsque je bande,
Je me demande.
Si j’ai dans le boyau pinal
Tous les sabres de l’arsenal.

(Chanson moderne.)

Adieu ! et jamais plus ne t’advienne entreprendre
Défaire le vaillant, toi gui ne saurait tendre.
Adieu ! contente toi, et ne pouvant dresser.
Que le boyau ridé te serve pour pisser.

Rémy Belleau.

Virmaître, 1894 : Il a toujours un boyau de vide pour soiffer (Argot du peuple). V. Poivrot.

Boyau rouge

Delvau, 1866 : s. m. Bon buveur, — dans l’argot du peuple qui a emprunté cette expression à la Bourgogne.

France, 1907 : Bon buveur ; argot populaire.

Boyaux en détresse, boyaux vides (avoir les)

Rigaud, 1881 : Être à jeun, avoir faim.

Montrouge, boyaux rouges

France, 1907 : Son donné à la petite commune de Montrouge, arrondissement de Sceaux, à cause de la grande foire aux bestiaux qui se tenait chaque lundi entre Sceaux et cette localité.

Pique-boyaux

France, 1907 : Prévôt de salle d’armes ; argot des polytechniciens.

Racler le boyau

Delvau, 1866 : v. a. Jouer du violon, — dans l’argot des musiciens.

Tord boyaux

Virmaître, 1894 : Mauvaise eau-de-vie. Elle corrode l’estomac et tord littéralement les boyaux des malheureux abrutis qui recherchent cet horrible breuvage (Argot du peuple).

Tord-boyaux

Larchey, 1865 : Mauvaise eau-de-vie.

Avaler un verre de tord-boyaux, comme l’appelait notre amphitryon.

Vidal, 1833.

Delvau, 1866 : s. m. Eau-de-vie, — dans l’argot des faubouriens.

Rigaud, 1881 : Eau-de-vie commune.

La riboteuse qui consomme
Plus de spiritueux qu’un homme
Et lampe sans peur le rogomme,
Le sacré-chien, le tord-boyaux.

(A. Pommier, Paris.)

Hayard, 1907 : Eau-de-vie.

Vomir tripes et boyaux

Rigaud, 1881 : Vomir copieusement et avec de grands efforts.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique