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Arroser le bouton

Delvau, 1864 : Décharger son sperme dans le vagin d’une femme, sur le bouton de son clitoris.

Son directeur, dit-on,
Craignant qu’on lui ravisse
Sa Rose, sa Clarisse,
Lui arros’ le bouton.

Joachim Duflot.

Bouton

d’Hautel, 1808 : Cela ne tient qu’à un bouton. Pour, cela ne tient qu’à un fil, ne tient à rien.
On dit aussi d’une chose de peu de valeur, et que l’on méprise, qu’On n’en donneroit pas un bouton.

Delvau, 1864 : L’extrémité du clitoris, qu’il suffit de toucher de la langue, du doigt ou de la pine pour ouvrir à la femme la porte des félicités divines. — Voir aussi Sonner le bouton.

Laisse mon bouton. mon tit bouton…

Henry Monnier.

Tout s’ouvre : le bouton des roses,
Et celui des femmes aussi.

(Parnasse satyrique.)

Delvau, 1864 : L’extrémité de chaque téton, qui est d’une sensibilité telle, qu’en le pressant un peu des lèvres ou des doigts on en fait sortir un flot de jouissance.

Ce beau sein sur ma bouche,
Qu’il est pur !
Ce bouton que je touche,
Qu’il est dur !

Gustave Napaud.

Delvau, 1866 : s. m. Passe-partout. Argot des voleurs.

Delvau, 1866 : s. m. Louis d’or. Argot des maquignons.

Rigaud, 1881 : Pièce d’or, — dans le jargon des maquignons.

Rigaud, 1881 : Passe-partout, — dans le jargon des voleurs.

La Rue, 1894 : Passe-partout.

France, 1907 : Passe-partout ; pièce de vingt francs. Bouton de guêtre, pièce de cinq francs en or ; bouton de pieu, punaise.

Bouton de guêtre

Rigaud, 1881 : Pièce de cinq francs en or.

Bouton de pieu

Rigaud, 1881 : Punaise, — dans le jargon des voleurs. C’est-à-dire : bouton de lit.

Bouton de sous-pied

Merlin, 1888 : Pièce de vingt francs.

Boutonner

Fustier, 1889 : Terme de salle d’armes ; toucher à coups de fleuret.

France, 1907 : Ennuyer, vexer quelqu’un, comme, à l’escrime, toucher son adversaire avec le bouton du fleuret.

Boutonnière

Delvau, 1864 : La nature de la femme, en opposition à l’anus, que MM. les pédérastes appellent l’œillet.

Cueillir la fraise, la noisette, la fleur, un bouton de rose sur le nombril

Delvau, 1864 : Tirer un coup.

Ah ! qu’il fait donc bon
Cueillir la fraise,
Au bois de Bagneux,
Quand on est deux.

(Le Bijou perdu.)

Mais souffre que je puisse cueillir le fruit, dès si longtemps promis à ma pure et sainte fidélité.

P. De Larivey.

Je craignais qu’elle ne laissât cueillir la belle fleur de son pucelage sans en tirer profit.

Ch. Sorel.

Par ma fine, je suis perdue,
Disait Babet à son seigneur,
Qui par méprise, en lui cueillant sa fleur,
La greffa d’un beau fruit.

Vadé.

Vous abusez, car Meung, docteur très sage,
Nous a décrit que pour cueillir la rose
Riche amoureux a toujours l’avantage.

F. Villon.

Déboutonné

d’Hautel, 1808 : À ventre déboutonné. De tous ses moyens, de toute sa force ; s’en donner à cœur joie.
Manger à ventre déboutonné. C’est-à-dire d’une manière intempérante, sans aucune mesure.

Déboutonner

d’Hautel, 1808 : Se déboutonner avec ses amis. Parler librement et ouvertement à ses amis, leur dire franchement ce que l’on a sur le cœur.

Virmaître, 1894 : Parler, avouer.
— Tu peux te déboutonner mon vieux, il faut que nous sachions ce que tu as dans le ventre. On dit aussi : Déculotte ta pensée (Argot du peuple).

Rossignol, 1901 : Dire la vérité, se décider à avouer une chose. On dit aussi : il s’est déboutonné, il m’a donné ce que je lui demandais.

Il nous a offert une bouteille, ce n’est cependant pas son habitude de se déboutonner.

Déboutonner (se)

Delvau, 1866 : Parler franchement, dire ce qu’on a sur le cœur ou dans le ventre. Argot des bourgeois.

France, 1907 : Parler franchement ; avouer.

— Vous payez… donc vous êtes mon gouvernement. Ah ! les idiots, s’ils m’avaient écouté !… J’étais prêt à tout, pourtant… oui, à tout, absolument à tout. Alors, vous disiez que les gens officiels ne veulent pas se débotonner ?… rien à faire avec eux ?…

(Hector France, La Mort du Czar)

Effeuiller le bouton de rose

France, 1907 : Prendre la virginité d’une fille.

— Il y a sept ans — j’allais donc sur cinquante quatre – une servante est entrée chez nous, si jolie que bien des fois, à la nuit, je suis monté jusqu’à sa porte, les pieds nus, pour me passer mon envie avec elle ; toujours je m’ai rattrapé à la dernière marche, car les servantes-maîtresses, voyez-vous, c’est la fin de la prospérité dans les fermes. C’est donc mon premier charretier qu’a effeuillé le bouton de rose de la fille.

(Hugues Le Roux, Gil Blas)

Moule à boutons

Delvau, 1866 : s. m. Pièce de vingt francs, — dans l’argot des voyous.

France, 1907 : Louis d’or.

Pantalon (boutonnière en)

France, 1907 : Ouvrière qui se livre le soir à la prostitution.

Sonner le bouton ou le tocsin

Delvau, 1864 : Branler une femme ou un homme, — la femme avec le doigt, l’homme avec la

Le cochon sonnait le tocsin
Sur le bouton de son vagin
Avec son médium sans corne.

A. Watripon.

Tout aussitôt sur son lit il la couche,
Sonne au bouton !
La reine alors déchargeant dans sa bouche,
Dit que c’est bon !

(La Gastibelzade.)

Taquiner le bouton

Delvau, 1864 : Soit de la gorge, soit du clitoris. Promener habilement l’index sur l’extrémité du sein ou du clitoris d’une femme afin de la faire bander et jouir.

La gauche, autour du cou bien doucement passée,
Taquine le bouton de la gorge agacée.

L. Protat.

Ventre déboutonné (à)

France, 1907 : Manger ou rire de telle sorte qu’on est obligé de se déboutonner pour ne pas faire craquer sa culotte.

Enfin après avoir disné
Jusqu’à ventre déboutonné,
Ils se mirent à tue teste
À discourir de la tempeste.

(Scarron, Virgile travesti)


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