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Asseoir sur le bouchon (s’)

Delvau, 1864 : S’asseoir sur une pine, de façon à être baisée, soit en grenouille par devant, soit en levrette par derrière.

Viens t’asseoir sur le bouchon, garce, et si tu ne jouis pas, c’est que tu ne le voudras pas.

V. Caillaud.

Bique (bouchonner la)

Merlin, 1888 : Faire le pansage du cheval.

Bouchon

d’Hautel, 1808 : Faire sauter le bouchon. Pour dire boire dru et sec, sans se griser.
On appelle un petit cabaret un bouchon ; et l’on dit À bon vin, il ne faut point de bouchon, parce qu’un cabaret, ou tout autre lieu en bonne renommée n’a pas besoin d’enseigne.

Delvau, 1864 : Le membre viril, que la nature a destiné à fermer hermétiquement le goulot de la femme.

Larchey, 1865 : Qualité, genre. — Allusion aux produits sortant des débits de vins appelés bouchons. On a dit ironiquement : Ceci est d’un bon bouchon, comme : Ceci est d’un bon tonneau, — ou : Ceci est du bon coin.

Delvau, 1866 : s. m. Cabaret. On sait que les cabarets de campagne, et quelques-uns aussi à Paris, sont ornés d’un rameau de verdure, — boscus.

Delvau, 1866 : s. m. Bourse, — dans l’argot des voleurs, dont les ancêtres prononçaient bourçon.

Delvau, 1866 : s. m. Acabit, genre, — dans l’argot du peuple. Être d’un bon bouchon. Être singulier, plaisant, cocasse.

Rigaud, 1881 : Bourse, — dans le jargon des voleurs.

Fustier, 1889 : Bouteille de vin cacheté. (Richepin.)

Virmaître, 1894 : Mauvaise gargote où l’on vend du vin sans raisin. Allusion à l’usage ancien de placer comme enseigne, au-dessus de la porte d’entrée, une branche de sapin ou de houx ; cela se nomme un bouchon (Argot du peuple).

Virmaître, 1894 : Bourse. Allusion à l’argent qu’elle contient, qui sert à boucher des trous. Pour payer une dette, on dit : boucher un trou (Argot du peuple).

France, 1907 : Bourse, argot des voleurs, corruption de pouchon, pochon, poche. On disait aussi bourçon. — Bouteille de vin cachetée et, par métonymie, cabaret. — S’emploie aussi pour acabit, qualité : Être d’un bon bouchon, être amusant, de bonne humeur, gai compagnon. S’asseoir sur le bouchon, s’entendre condamner à la prison ; argot des voleurs.

Bouchon (prendre, remporter un)

Hayard, 1907 : Échec (ramasser un) tomber.

Bouchon d’évier

Rigaud, 1881 : Souillon de cuisine, laveuse de vaisselle.

Bouchon de paille

Virmaître, 1894 : Objets à vendre. On place un bouchon de paille au collier ou à la queue d’un chien que l’on désire vendre. On dit de certains individus dont la moralité est plus que douteuse : Ils ont un bouchon de paille à la conscience. Mot à mot : elle est à vendre (Argot du peuple). N.

Bouchonner

Rigaud, 1881 : Donner des coups de poing, — dans le jargon des cochers.

C’est plus fort que de jouer au bouchon avec des pains à cacheter dans six pieds de neige

Virmaître, 1894 : Expression employée pour marquer le comble de l’étonnement. On dit aussi c’est fort de café (Argot du peuple). N.

Détacher le bouchon

anon., 1827 : Couper la bourse.

Halbert, 1849 : Couper la bourse.

Delvau, 1866 : v. a. Couper la bourse ou la chaîne de montre, — dans l’argot des voleurs.

Rigaud, 1881 : Aller à la selle. — Les anciens tireurs employaient cette expression dans le sens de voler la bourse.

Virmaître, 1894 : Vider ses intestins. Allusion à la bouteille qui se vide le bouchon retiré (Argot du peuple). V. Débourrer sa pipe.

France, 1907 : Ouvrir le derrière, c’est-à-dire mettre culotte bas.

Encore un tire-bouchon !

Delvau, 1866 : Se dit, — dans l’argot des coulisses, — lorsqu’un entr’acte se prolonge outre mesure.

Faire sauter le bouchon

Delvau, 1864 : Branler un homme, ou baiser avec lui, — ce qui, naturellement, provoque l’éjaculation du sperme.

Il se sent déjà des velléités pour cette friponne de Célestine, dont il est voisin, et qui joue avec lui de la prunelle à faire sauter le bouchon.

A. de Nerciat.

Vous êtes gai comme un sermon,
L’abbé, le diable vous conseille ;
Faites sauter votre bouchon
Sans ma bouteille.

H. Cantel.

Fort que de jouer au bouchon (c’est plus)

Rigaud, 1881 : Se dit ironiquement d’une chose dont l’exécution ne demande ni force ni adresse.

Henne ou bouchon

Halbert, 1849 : Bourse.

Jouer aux bouchons (plus fort que)

France, 1907 : — et l’on ajoute : « dans la neige, avec des pains à cacheter, quand il fait beaucoup de vent », c’est-à-dire faire une chose fort difficile.

Plus fort que de jouer au bouchon

France, 1907 : Expression triviale signifiant l’étonnement où l’indignation. L’on ajoute quelque fois : dans la neige, avec des pains à cacheter, quand il fait beaucoup de vent.

— Moi ! s’exclama le fourrier stupéfait, j’aurai huit jours de salle de police ? Et ben, vrai, c’est plus fort que de jouer au bouchon !

(Georges Courteline, Les Gaietés de l’escadron)

Ramasser un bouchon

Merlin, 1888 : Tomber de cheval. — On dit aussi : prendre mesure d’une schabraque.

Tire-bouchon américain

Delvau, 1864 : C’est la tocade de toutes les grisettes, Elles font asseoir l’homme sur une chaise, mettent son bouchon au vent ; puis, s’asseyant à cheval sur lui et s’appuyant sur le dos de la chaise, elles se font entrer le dit bouchon dans le con tant qu’elles peuvent, le tirent, se renfoncent dessus, jouissent comme des carpes pâmées, et s’en donnent ainsi jusqu’à ce qu’elles soient tout à fait échinées.

Quoique Cornélie soit partie, le plaisir n’est pas parti avec elle ; monte chez moi, je serai bien aimable, et je te ferai le tire-bouchon américain.

(Fantaisiste, I, 179.)

Tirer un bouchon

Virmaître, 1894 : Voleur qui fait dix ans du prison (Argot des voleurs).

Va t’asseoir sur le bouchon

Virmaître, 1894 : Quand un individu vous rase, on lui dit d’aller s’asseoir ; s’il insiste, on l’envoie s’asseoir sur le bouchon (Argot du peuple).

Va t’asseoir sur le bouchon !

Delvau, 1866 : Expression ironique qu’on emploie, — dans l’argot des faubouriens, — envers les gens que l’on veut congédier ou dont on veut se moquer. On dit aussi Va t’asseoir sur ma veste et ne casse pas ma pipe.


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