AccueilA B C D E F G H I J K L M N O ΠP Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Facebook

Share

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Entrez le mot à rechercher :
  Mots-clés Rechercher partout 


Bombe

d’Hautel, 1808 : Il est tombé comme une bombe. Signifie que quelqu’un dont on ne désiroit pas la présence est venu subitement, à l’improviste.
Nom d’une bombe ! mille bombes ! Jurons populaires et bouffons, qui équivalent à morbleu ! tubleu !

Rigaud, 1881 : Demi-setier, quart de litre de vin, — dans le jargon des ouvriers.

Virmaître, 1894 : Mesure non classée qui contient environ un demi-litre de vin. Quand un ouvrier en a bu un certain nombre, ses camarades disent : Il est en bombe. Quand il rentre au logis, la ménagère fait une scène épouvantable ; les voisins entendant le pétard disent : la bombe éclate, gare ! (Argot du peuple). N.

Rossignol, 1901 : Verre de vin contenant 25 centilitres. Quand un ouvrier ne va pas à l’atelier le lundi, c’est qu’il est en bombe ; faire la noce est faire la bombe.

France, 1907 : Partie du casque recouvrant la tête. Au régiment, on attache beaucoup d’importance à son éclat.

Pendant huit jours, ils frottent, ils astiquent, ils polissent le cuivre et l’acier, surtout la bombe.

(Dutreuil de Rhins, La Bohème militaire.)

France, 1907 : Mesure de vin, environ un demi-litre. Bombe de vieux oint, vessie de graisse. Gare la bombe ! Attention ! Voilà un mauvais coup qui s’apprête, garons-nous.

Bombé

Delvau, 1866 : adj. et s. Bossu.

Rigaud, 1881 : Bossu, — dans le jargon du peuple. Il est bossu ? — Non, il est bombé.

Rossignol, 1901 : Bossu.

Bombe (faire la)

Hayard, 1907 : Faire la noce.

Bombe (partir en)

Rigaud, 1881 : C’est l’expression dont se servent les unitaires qui vont courir une bordée… de plaisirs, comme dit le peuple.

Merlin, 1888 : S’absenter sans permission.

Bomber

Fustier, 1889 : Frapper, battre. Argot de souteneur.

Si tu prends des airs de bégueule,
Gare à ta peau… J’te vas bomber.

Rossignol, 1901 : Frapper quelqu’un est le bomber.

Si tu ne me fiches pas la paix, je vais te bomber.

Cabande, Cabombe

Rigaud, 1881 : Chandelle, — dans le jargon des ouvriers. — Estourbir la cabande, souffler la chandelle. — Tape-à-la mèche, honneur à la cabande, souffle la chandelle, — dans le jargon des chiffonniers. On disait autrefois : camoufle et camouflet, chandelier.

Cabombe

Virmaître, 1894 : La chandelle. Quelques-uns écrivent calombe ou calbombe ; le vrai mot est cabombe (Argot du peuple).

Calbombe

La Rue, 1894 : Bougie, flambeau.

Rossignol, 1901 : Chandelle, bougie.

Hayard, 1907 : Chandelle.

Camoufle, calbombe

anon., 1907 : Bougie.

Lesbombe

Rossignol, 1901 : Prostituée.

Hayard, 1907 : Femme.

France, 1907 : Prostituée.

L’autre soir, à la bruine, je radinais à la piaule, et je passais rue Saint-Charles, tout en roulant une sébiche. V’là une lesbombe qui me raccroche :
— Tu n’offres pas une cigarette ?
— Si, Bébé, que je lui fais.
Et j’y en donne une. Ça y faisait plaisir, est-ce pas, et moi, ça me coûtait pas grand’chose. Je pouvais faire ça.

(Oscar Méténier)

Lésée, lésébombe

Rigaud, 1881 : Fille publique, — dans le jargon des voyous. — Les bouchers disent : lesélem ou lesèlumfum, lèséslem-fuch, en ajoutant lem, lumfum, ou lemfuch ; fum et fuch sont pour fumelle, altération de femelle. — Lésébombe en purée, fille publique mal mise, dans la misère.

Scarabombe

France, 1907 : Étonnement, stupéfaction ; argot des voleurs.

Scarabomber

Rigaud, 1881 : Étonner, stupéfier. — Scarabombe, étonnement, stupéfaction, — dans le jargon des voleurs.

France, 1907 : Étonner.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique