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Barbaudier, barbotier

Rigaud, 1881 : Guichetier. — Barbaudier de castu, concierge d’hôpital. Il est chargé de fouiller, barboter les visiteurs.

Barbot

Larchey, 1865 : Canard (Vidocq). — L’acte est mis pour l’acteur. Barbot : Fouille. — Allusion à la main fouillant une poche, comme un bec de canard barbotte dans un trou.

Je fis le barbot et je m’emparai de quelques pièces de vingt et quarante francs.

Canler.

Delvau, 1866 : s. m. Canard, — dans l’argot des voyous.

Rossignol, 1901 : Souteneur voleur. — Un voleur est un barbot, les barbots (souteneurs) sont en général des barboteurs.

France, 1907 : Souteneur ou voleur. Voler au barbot ou faire le barbot, fouiller les poches.

Barbot (vol au)

La Rue, 1894 : Vol dans les poches.

Barbot, vol au barbot

Rigaud, 1881 : Vol exécuté dans les poches du prochain. — Faire le barbot, fouiller dans les poches.

Barbotage

France, 1907 : Vol.

Barbote

Delvau, 1866 : s. f. Visite minutieuse du prisonnier à son entrée en prison. On dit aussi Barbot s. m.

Rigaud, 1881 : Visite pratiquée sur la personne des détenus, au moment de leur incarcération.

La Rue, 1894 : Visite sur la personne des détenus.

France, 1907 : Visite minutieuse des prisonniers et des femmes à leur entrée en prison, de la tête au pieds, jusque dans les parties les plus secrètes.

Barboter

Clémens, 1840 : Fouiller.

Delvau, 1866 : v. a. Fouiller ; voler. Argot des voleurs.

Rigaud, 1881 : Fouiller dans les poches du voisin ou de la voisine. Les voleurs barbotent beaucoup dans les omnibus. Ils fouillent dans la poche d’autrui comme les canards dans les ruisseaux.

Boutmy, 1883 : v. a. Voler des sortes dans la casse de ses camarades. Se dit souvent à la place de fricoter et de piller.

Merlin, 1888 : Fouiller dans les affaires d’autrui ; voler : pêcher en eau trouble.

Fustier, 1889 : Parler sans savoir ce que l’on dit.

Rossignol, 1901 : Fouiller, prendre.

On m’a barboté mon blavin.

France, 1907 : Fouiller, voler. Barboter la caisse, s’approprier le contenu d’un secrétaire ou d’un coffre-fort.

L’un de ces visiteurs occultes, l’abbé X…, avait même profité de la circonstance pour barboter deux livres obscènes, illustrés de galantes images inspirées par le péché peu mortel dont il aime tant à absoudre ses clientes de prédilection.

(Maxime Boucheron.)

Barboteur

Boutmy, 1883 : s. m. Synonyme de fricoteur et de pilleur de boîtes.

Barboteur de campagne

France, 1907 : Voleur de nuit.

Barboteur, barboteuse

Rigaud, 1881 : Celui, celle qui cultive l’art du barbot. — Barboteur de campagne, voleur de nuit.

Barboteuse

La Rue, 1894 : Prostituée voleuse.

France, 1907 : Prostituée et voleuse.

Barbotier

Delvau, 1866 : s. m. Guichetier chargé de la visite des prisonniers à leur entrée.

La Rue, 1894 : Canapé.

France, 1907 : Guichetier chargé de fouiller les prisonniers et les cellules.

Barbotier (un)

M.D., 1844 : Un canard.

Barbotin

La Rue, 1894 : Produit de vol.

France, 1907 : Produit du vol.

Après mon dernier barbotin,
J’ai flasqué du poivre à la rousse.

(Jean Richepin)

Barbots

Virmaître, 1894 : Voleurs (Argot des voleurs). La romance du pègre dit :

Pègres et barbots, rappliquez au Sauvage
Et sans traquer livrez vous au plaisir.
On aurait tort de vouloir être sage
Puisqu’après tout on sait qu’il faut mourir.

Barbottage

Fustier, 1889 : Vol.

Le droit au barbottage est absolu.

(A. Humbert : Mon bagne)

Barbotter

un détenu, 1846 : Fouiller.

Halbert, 1849 : Fouiller.

Larchey, 1865 : Voler (Vidocq). — Mot à mot : faire le barbot.

Tous deux en brav’s nous barbottions, D’or et d’billet nous trouvons un million.

Paillet.

Virmaître, 1894 : Fouiller les poches de quelqu’un. C’est une spécialité qui demande une certaine adresse. La ménagère souvent la nuit, pendant que son mari sommeille, pratique, sans mandat, une visite domiciliaire dans les poches du dormeur (Argot du peuple).

Barbotteuse

d’Hautel, 1808 : Coureuse ; gaupe ; courtisane vile et crapuleuse.

Barbottier

Virmaître, 1894 : Canapé (Argot des voleurs). N.

Eaux grasses (barboter dans les)

France, 1907 : Occuper de hautes fonctions où l’on tripote à son aise.

Embarbotter (s’)

Delvau, 1866 : S’embarrasser dans un discours, bredouiller. — Argot du peuple. On dit aussi S’embarbouiller.

Faire le barbot dans une cambriole

France, 1907 : Dévaliser une chambre.

Poivrier (faire le, barboter le)

Rigaud, 1881 : Voler un ivrogne. Et la variante plus usitée aujourd’hui : Cueillir un poivrot, ou, encore, canarder un poivre, allusion au canard barboteur.

À nous trois, nous avons barboté pas mal de poivriers.

(Petit Journal, du 22 juillet 1880.)


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