Aile, aileron
Larchey, 1865 : Bras.
Appuie-toi sur mon aile, et en route pour Châtellerault.
Labiche.
Je suis piqué à l’aileron, tu m’as égratigné avec tes ciseaux.
E. Sue.
La Rue, 1894 : Bras.
France, 1907 : Bras. En avoir dans l’aile, être frappé d’impuissance ; mot à mot : avoir reçu du plomb dans l’aile, ne plus pouvoir voler. (Lorédan Larchey.)
Aileron
d’Hautel, 1808 : On appelle ainsi vulgairement les mains, les doigts.
II se fera donner sur les ailerons. C’est-à-dire, sur les oreilles, sur les doigts. On ne se sert de cette façon de parler que par menace pour faire entendre que l’on se propose de rabattre la jactance et l’orgueil d’un impertinent, d’un présomptueux.
Rigaud, 1881 : Pied, main.
Qu’est-ce, qui bronche ici ? que je lui abatte un aileron.
(É. de la Bédollière, Les Industriels)
Ailerons
Rossignol, 1901 : Les bras.
Ailerons ou aile
Virmaître, 1894 : Bras.
— Mademoiselle, voulez-vous accepter mon aile.
Couvrir une femme d’une aile protectrice.
— Prends mon aile, s’y te touche, je le crève.
(Argot du peuple). V. Abatis.
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