Halbert, 1849 : Cachot des condamnés.
Delvau, 1866 : s. m. Le cachot des condamnés à mort, à la Roquette, — d’où ils ne sortent que pour être abattus devant la porte de ce Newgate parisien.
Rigaud, 1881 : Cellule des condamnés à mort à la Roquette.
Fustier, 1889 : Cercle de jeu. On y immole en effet force pigeons.
Virmaître, 1894 : Lieu où l’on abat les animaux ; les prisonniers ont donné ce nom au cachot des condamnés à mort (Argot des voleurs).
France, 1907 : Cellule à la prison de la Roquette, occupée par les condamnés à mort, d’où ils ne sortent que pour être abattus. Se dit aussi des ateliers malsains où les ouvriers sont maltraités et qui, par le fait, sont de véritables abattoirs d’hommes.